La vie au pas ... [ Rivaul ]

Et bien la police montée existait encore de nos jours. Pas partout bien sûr, mais sur certains sites touristiques par exemple, comme les grands châteaux de la région parisienne et dans d'autres pays aussi. On pouvait parfois en voir dans les rues des villes aussi, mais pas en France il me semble. Les chevaux étaient habitués au bruit et ne bronchaient pas. Ce ne devait quand même pas être super agréable pour eux.

Enfin, dans cette ville, il n'y avait pas de police montée. Seul la brigade canine dont je faisais partie était présente et elle faisait preuve d'une incroyable efficacité avec ses chiens. C'était passionnant de voir notre travail avec ces animaux. D'ailleurs, à nos yeux, ils n'étaient plus de simples chiens, mais vraiment des associés, nos partenaires. On leur faisait confiance et eux de même en retour. C'est quelque chose qui est beaucoup plus fort entre un humain et un chien qu'entre deux humains, et c'est vraiment extraordinaire.

Je souris à la jeune femme à sa remarque et opine de la tête. Oui, heureusement vraiment. Ca me rassurait beaucoup personnellement et c'était sans doute pour ça que je ne me formalisais pas trop sur ce qui venait de se passer.

"C'est possible et dans ce cas là tant mieux...Je crois que je viendrais au centre équestre pour monter un peu de temps en temps, si mon emplois du temps me le permet cependant."

Invité

Remarque, heureusement qu'ils étaient habitués, autrement les agents des forces de l'ordre se seraient retrouvés à pieds. Et pour poursuivre les malfaiteurs, ce n'était pas forcément constamment la meilleure manière de les rattraper, à moins qu'ils ne suivent un entraînement intensif. Enfin, à présent, il n'y avait plus que les voitures, et les motos.

En ce qui concernait le lien chien-maître qui se créait entre les policiers et leur partenaire à quatre pattes, je n'y connaissais rien, et ne me doutais même pas d'une telle complicité. Cependant, si c'était vraiment ainsi, je trouve ça vraiment formidable.

Ecoutant le jeune homme en demeurant à côté de la jument qui s'était à présent bien calmée, et heureusement d'ailleurs, je ne voulais pas qu'elle recommence une telle cavalcade que celle qu'elle venait de nous offrir, où heureusement, Rivaul n'avait pas été blessé. Je souris à sa remarque. Il viendrait ?

" Ce serait vraiment génial ... Je veux dire qu'il n'y a pas grand monde pour le moment, et c'est plutôt dommage ... "

Non en effet, courir à pied derrière des malfaiteurs, ce n'est pas forcément la manière la plus évidente de les attraper. Mais bon, il fallait faire avec parfois car certains endroits sont inaccessibles aux chevaux ou aux voitures aussi d'ailleurs. Donc bon, savoir courir aussi est important. Mais bon, c'est vrai qu'à présent, il n'y avait plus que les voitures et les motos qui existaient vraiment. Mais bon, rien de tel qu'une bonne course poursuite à pied comme je le disais toujours. Fou ? Non du tout, mais véritablement passionné par mon métier, ça oui.

Et oui, si le partenaire canin était vraiment parfait et concordait bien avec nous, et bien alors, l'union était vraiment parfaite et le chien devenait notre meilleur allié. D'ailleurs, ils comprenaient souvent les choses beaucoup plus vite que nous et nous sauvaient la vie bien plus souvent que nous la leur. C'était merveilleux c'est vrai, et c'était pour cette raison que j'avais toujours voulu faire partie de la brigade canine.

Enfin, je souris à la jeune femme et opine de la tête. Je voulais bien y aller après tout. Ca pouvait être amusant.

"Et bien je viendrais c'est promis. J'ai vraiment envie de reprendre après cette petite course."

Regardant l'heure je fais un petit sourire d'excuse à la jeune femme.

"Enfin à présent, je vais devoir aller au travail, sinon ça va mal se passer là aussi."

Invité

Il était clair que de toute manière, les promenades à cheval ou à pied ne valaient mieux que celles en voitures ou en moto, enfin tel était mon avis. Je préférais me détendre en promenant au plein air, pas dans l'odeur de l'essence. Enfin ... Après, c'est chacun ses goûts, après tout. Cependant, les véhicules devaient être plus évidents pour les forces de l'ordre, lorsqu'il s'agissait de rattraper un chauffard, ou quelqu'un étant plutôt rapide.

Si cette relation entre le chien et le maître était vraiment réelle, n'était ce pas aussi dû à l'entraînement et au dressage du chien ? Mais je ne doutais pas que leur complicité était grande. Bien au contraire. Voir les brigades canines travailler étaient vraiment impressionnant. Du moins à la télévision.

Je souris en écoutant Rivaul, qui me répète qu'il viendrait au cours d'équitation quand il le pourrait. Je souris, ravie de cette nouvelle. Je caresse doucement l'encolure de la jument, qui restait calme, à présent. Sa cavalcade devait l'avoir calmée.

" Merci beaucoup."

Il regarde alors l'heure. Je souris en coin, l'écoutant.

" Ha ! Je connais ça. Où est-ce que vous travaillez ? "

Oui enfin, encore fallait-il avoir le bon véhicule car il y a quelques temps, on avait encore les vieilles voitures et pour poursuivre les chauffards qui avaient de puissantes voitures, c'était plutôt difficile. Heureusement, on était en train de refaire toute la cavalerie et ça valait mieux comme cela.
En tout cas, j'étais bien d'accord avec elle. Rien de tel que de bonnes balades à pied ou à cheval, parfaite communion avec la nature. C'était mon avis en tout cas, moi qui adorais vivre en plein air, quelque soit le temps.

j'étais à peu près certain qu'en venant ici ce matin, jamais Kate n'aurait cru qu'elle repartirait avec un élève en poche. Mais àa pouvait être sympathique à présent. Je regarde la jument et la caresse doucement.

"De rien c'est normal...remercier plutôt Calypso. Après tout, c'est sur elle que j'étais."

Et elle avait été assez gentille pour me garder près d'elle, ce n'était donc pas mal je trouve. Je lui rends son sourire et réponds alors à sa question concernant mon travail.

"A plusieurs endroits en fait. Je suis policier, secouriste et chercheur en décombre. Mais là, c'est au poste de secours que je dois aller. J'ai de nouvelles recrues à recevoir et il ne fait pas bon de donner des ordres lorsque l'on est pas très stricte avec sois même."

Invité

Ha, les vieilles voitures ! Que de vieux et bons souvenirs ! A présent, le design avait prit une bonne place dans le monde de l'automobile.
Ce matin, en entraînant la jeune Calypso, je ne me doutais de rien du tout, et surtout pas de repartir avec un élève de plus à l'école d'équitation. Je regarde la jument lorsqu'il la caresse, et me demande de la remercier. C'était vrai, elle n'avait pas bougée, regardant toujours le jeune homme avec curiosité. Je souris à Rivaul en l'entendant parler de son travail, caressant de nouveau le cheval. Decidemment, il tenait plusieurs emplois à la fois. Lorsqu'il me dit être secouriste, ma curiosité s'éveille. Le travail de secouriste m'avait toujours intéressé. Je souris en coin.

" C'est vrai ! Mais je vous arrête encore quelques minutes si ça ne vous dérange pas ... Vous êtes secouriste depuis longtemps ? "

Oui le design et la mode, voilà ce qu'avait remplacé les vieilles automobiles. Mais bon, il fallait de la modernité en tout. Dommage que les prix grimpent autant.
En ce qui me concerne en tout cas, je ne pensais pas que je rencontrerais une de mes recrues en venant ici ce matin. J'ignorais d'ailleurs toujours que la jeune femme ferait partie d'ici une heure de ceux que je devais recevoir au poste de secours. Cependant, ça c'est si elle n'a pas changé d'avis entre temps.
Elle me demande alors depuis combien de temps je suis secouriste. Et bien la question était bonne...Je réfléchis un instant avant de lui répondre.

"Et bien j'ai commencé à 16 ans, donc ça fait un peu plus de 5 ans maintenant. Vous êtes intéressée par le métier ?"

Je lui souris un peu en lui posant la question, nullement gêné qu'elle me retienne quelques minutes supplémentaires. En tout cas, pour le moment ce n'était pas très grave.

Invité

Ha, la mode ... Sujet compliqué, ça, qui prenait pourtant beaucoup d'importance dans notre vie de tous les jours ! A présent, plus c'était une marque, plus c'est cher. Ls noms sur les étiquettes pouvaient tout changer, surtout les chiffres qui les accompagnaient.

Effectivement, il était bien fort probable que je devienne l'une des recrues de Rivaul. Moi qui ne m'était pas douté repartir avec un élève en plus ce matin, je me doutais que ce devait être son cas à lui aussi, dans son sens. Car si je pouvais le devnir, je le ferai, ce métier de secouriste. Je souris à Rivaul à sa question.

" 5 ans ? Wouaw ... Heu oui, je suis plutôt intéressée ... "

[ Désolée, petit post ... -___-" ]

Oui les chiffres augmentaient rapidement lorsque le petit mot qui allait bien était en plus sur l'étiquette. C'est comme si on payait un supplément pour chaque lettre. Et vous pouvez me croire, ce n'est pas les mots qui ont le plus de lettre qui coûtent le plus cher parfois. Enfin, c'était encore des trucs de notre société actuelle et il fallait vivre avec. Cependant, j'avais personnellement toujours vécu là dedans du fait que mon père était un commercial...enfin disons jusqu'à mes 4 ans donc il ne m'en restait plus grand chose, mais j'avais quand même des flashs souvenirs qui me revenaient de temps en temps.

5 ans...Ce n'était pas tellement que cela finalement, mais quand on a 21 ans, dire que ça fait 5 ans qu'on pratique un boulot, c'est pourtant déjà beaucoup. Je souris doucement à la jeune femme qui semble en effet fort intéressée par le métier. Ca tombait plutôt bien, on avait besoin de monde à la brigade.

"Vraiment ? Et bien si vous le souhaitez, n'hésitez pas à vous joindre aux nouvelles recrues que je vais recevoir d'ici une petite heure. Ca vous montrera au moins comment ça fonctionne et si vous êtes toujours intéressée alors...pourquoi pas n'est-ce pas ?"

Invité

Effectivement, finalement, ce ne sont plus les lettres, mais l'encre avec laquelle les caractères sont écrits qui coûterait si cher ? Et bien, dans ce cas, cette encre est loin d'être donnée. Tout comme les habits dôtés de l'étiquette en question. Décidemment, je ne comprendrai jamais les professionels de la mode. Pour moi, un tee-shirt était un tee-shirt, un jean était un jean. Qu'il y ait une couture de plus ou du moins, ça m'était parfois bien égal. Je dis parfois, parce que la beauté peut aussi jouer dessus.

5 ans ? Mine de rien, c'est quand même quelque chose, moi qui avait toujours été interessée par ce travail, et par le fait de devenir secouriste. Je m'étais souvent demandé si je pouvais garder mon emploi de monitrice d'équitation en même temps, et après m'être renseigné, j'avais compris que ce serait normalement possible ... Mais Rivaul serait en ce moment le meilleur pour me renseigner dessus. Je lui souris.

" Maintenant ? Ce serait avec plaisir ! Mais je me vois mal placer Calypso dans le garage ... Il faut que je la ramène au Centre ... Et c'est vrai, pourquoi pas ? "

Et oui bizarre ces gens qui travaillent dans la mode, mais c'est comme le reste, il faut de tout et eux aussi avaient leur place. Enfin, ce n'était pas avec moi qu'ils faisaient leur blé la fin du mois car j'avais été habitué à ne pas prendre de marques en particulier, un jean X ou Y faisant parfaitement l'affaire et il en était de même pour le reste.

La moitié d'une décennie, une lustre...finalement c'est vrai que 5 ans ce n'est pas rien même si ça pourrait être beaucoup plus. Mais j'étais jeune, il fallait prendre le temps et c'est ce que je faisais, tout simplement. Et puis je n'avais pas encore de responsabilité familiale non plus et pouvais donc me consacrer complètement à mon travail. C'était un autre point important.

Je rigole à la remarque de la jeune femme. En effet, je la voyais mal "garer" Calypso dans le garage de la brigade. Surtout que si elle paniquait pour un scooter, je préférais ne pas savoir ce qu'une sirène de camion donnerait.

"Maintenant, enfin dans une heure...mais si vous ne pensez pas y arriver à temps, je vous recevrais après les autres voilà tout. C'est à vous de voir."

Invité

Personellement, je ne me voyais que trop mal finir en commerçante. Je n'aimais pas le fait que certains crient dans les rues, ou vous court après afin de vous vendre leur marchandise d'une quelconque manière, alors si je me retrouvais dans le commerce, ce serait plutôt comme caissière dans une supérette ... Et encore, les "bip" réguliers devaient, au bout d'un moment, vous donner un mal de crâne horrible. Autant ne pas arriver au travail avec un coup de barre. Autrement ... Ce serait plus un enfer qu'autre chose.

5 ans ... Et oui, le temps passe parfois à une vitesse très effrayante. Malheureusement, on ne s'en rend pas toujours compte, et l'on laisse ainsi passer certaines opportunités. Mais celle qui se présentait devant moi à cet instant même, je ne comptais pas la laisser partir sans moi. Le métier de secouriste m'intéressait depuis vraiment longtemps, et je n'avais mis que trop de temps pour pouvoir apparemment commencer à m'y lancer.

Je souris à Rivaul. Oui, si Calypso avait déjà la trouille d'un scooter qui n'avait rien à faire là, je la voyais mal se retrouver aux côtés d'un camion ... On risquait de la retrouver en pleine crise cardiaque, avec ça ! Je souris, et grimpe sur le dos de ma jument. Rajustant un peu les rênes. Puis je regarde Rivaul.

" J'accepte l'invitation ! Et je tenterai d'être là en même temps que les autres, je ne veux pas vous prendre trop de votre temps ... "

Devenir un jour commerçant ne m'effleurait même pas l'esprit. Bien sûr, c'est un peu ce que j'aurais dû faire théoriquement, si mes parents étaient toujours en vie, mon père étant un grand commercial, mais la vie en avait décidé autrement et c'était tant mieux. Personnellement, je me trouvais très bien dans mes boulots de secouriste, policier et chercheur en décombres. Pour moi, c'était une véritable passion que de pouvoir ainsi aider les gens et sauver des vies, en tout cas au maximum et même si en disant cela, je savais parfaitement qu'on était parfois obligé de tuer un homme...ou plusieurs même. Mais dans la mesure du possible, on essayait toujours de tout faire pour ne pas avoir de cadavre sur les bras. Et les chiens nous aidaient bien pour cela.
Alors devenir caissier ou je ne sais quoi encore, très peu pour moi, pas assez d'excitation, pas assez de cette adrénaline que l'on avait en partant en mission. Pour moi, ces choses là étaient irremplaçables.

La jeune femme remonte alors sur sa jument. Je la regarde faire, calme et immobile, adressant une dernière caresse à l'animal avant de sourire un peu à la jeune femme. Je ne sais pas si elle arriverait à être au poste de secours à l'heure, mais c'était sympathique de sa part de vouloir essayer quand même.

"Ne faites pas d'imprudence en voulant être à l'heure. Si vous arrivez un peu après, ce ne sera vraiment pas grave. J'ai du temps ne vous inquiétez pas."

Je lui souris avant de regarder Calypso à qui je m'adresse alors, d'une voix plus douce encore et en parlant très faiblement.

"Et toi ne vas pas embarquer ta jeune maîtresse d'accord ?"

Je relève alors la tête vers la jeune femme et me recule un peu de quelques pas histoire de ne pas me trouver sur son chemin. Ce serait bête, après avoir évité la chute, de se faire piétiner par la jument.

"En tout cas j'ai été ravi de faire votre connaissance. A tout à l'heure alors ?"

Invité

Voilà ce qui m'intéressait aussi dans ce métier de secouriste : le fait de vouloir sauver, aider les personnes, quelque soit leur situation, faire du mieux que l'on puisse pour les sortir du pétrin où ils sont allés se mettre. Même si, je le savais bien, il pouvait toujours y avoir des imprévus. Mais cela fait parti de la vie, et sans ça, où seraient les surprises ?

Je souris au jeune homme, rassurée de ne pas le perturber quant au fait d'arriver peut-être en retard. Je ne voulais pas le déranger. Je ferai de mon mieux pour arriver à l'heure. Je souris à Rivaul en le voyant caresser à nouveau la jeune Calypso. Le tableau était adorable.

" Ne vous en faites pas ... Et je tenterai d'être à l'heure ! "

Je souris à Rivaul en faisant doucement reculer Calypso, afin de nous remettre sur le chemin, nous qui étions à côté de la fontaine.

" Moi aussi, j'ai été ravie de vous rencontrer. A tout à l'heure, sans soucis ! "

Je lui lance un dernier sourire, et lance ensuite la jument au trot, pour enchaîner sur le galop. Si je voulais arriver au Centre de secours à l'heure, il faudrait que je m'y mettes maintenant.

Il n'y aurait pas beaucoup de surprises si il n'y avait pas 'imprévus et c'est bien pourtant cela qui donnait tant de piment à la vie et qui faisait également en sorte que notre métier existe. C'était triste quelque part, mais en même temps, c'était passionnant, palpitant même. En tout cas, maintenant que je faisais ces boulots depuis un bon moment, je me voyais bien mal faire autre chose.

Je souris à la jeune femme, me demandant si vraiment elle parviendrait à être à l'heure à la caserne. On verrait bien, mais si j'y réfléchissais bien, si je continuais à trainer ici, c'était moi qui allait arriver en retard là bas et pour quelqu'un qui doit commander, ce n'est pas très glorieux. Je prends donc le pas de course pour rentrer chez moi, prendre une douche et me changer avant de monter dans ma voiture pour filer à la caserne.
J'étais impatient d'y arriver personnellement. Pouvoir transmettre ma passion à des jeunes gens motivés était quelque chose de vraiment unique et une chance incroyable que j'avais déjà en dépit de mon jeune âge. Je savais en effet que j'aurais sans doute à faire à des gens plus âgés que moi qui voulaient s'engager, mais ça ne me faisait pas peur.

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