Blessure Thierry

J’avais souris à Thierry puis je m’étais mise en route avec lui pour l’hôpital, en chemin je réfléchis un peut à ce qu’il m’avait dit pour le type, oui, j’espérais bien ne pas le revoir et que Rivaul ferait ce qu’il y a à faire. Je ne peux m’empêcher de revoir aussi le regard de thierry, cette lueur dans ses yeux, que cela signifiait il ? Surement que du bon, il avait l’air bien avec moi, et moi j’étais bien avec lui, je me sentais en sécurité, j’aurais pu déplacer des montagnes aussi pour lui, et sans problèmes même. Enfin bon, partis du lac quelques minutes plus tôt, nous allions arriver à l’hôpital, et oui, à peine sortie de l’hôpital que j’y retournais… non fort heureusement pas pour moi mais pour Thierry, ce qui n’est pas plus réjouissant pour moi, et je le suppose, pour lui. Je repensais à tout ce qu’il m’avait dit, il était normal que je m’occupe de lui à mon tour, pas simplement parce que lui avait soigné ma main, mais surtout parce que j’en ressentais le besoin, je ne sais pas comment expliquer, c’est peut être que justement, c’est inexplicable. Je pensais avoir déjà ressenti ce sentiment auparavant mais non, pas du tout, ce n’était pas pareil, la, c’était puissance mille, enfin bon quoi qu’il en soit, il fallait le soigner, j’avais marché près de lui pendant tout le trajet, au cas ou il aurait un malaise ou autre je ne sais quoi, mais je savais pourtant bien que s’il venait à perdre connaissance, je ne serais pas assé forte pour le retenir, j’étais plutôt menue à coté de lui ^^, enfin heureusement pour moi, il arrive sur ses deux jambes à l’hôpital, la je l’aide à s’assoir, j’étais prête à aller chercher une infirmière quand je la voit venir directement vers nous, ah oui, pendant quelques secondes j’avais oubliée qu’il était médecin ici, donc forcément, à notre arrivé l’infirmière était déjà la… Ah j’aurais aimé qu’elle mette moins de temps quand c’était moi avec ma main ! Enfin bon, passons, ce léger retard m’avait permis de rencontrer un homme formidable, donc je n’allais pas râler en plus. Je souris à thierry quand je vois l’infirmière me regarder et me dire qu’elle allait prévenir Mr Marshall, ah tiens, je connaissais son nom de famille maintenant, je repense aussi à tout ce qu’il m’a dit pour les piqures, je ne m’inquiétais pas trop pour ça, son père le connaissait bien et saurait le soigner sans la moindre douleur, même si cela ne ferais visiblement plaisir ni à l’un, ni à l’autre.

"Et voila, nous revoila au point de départ, ah, je crois qu’elle est partit chercher ton père, bientôt tu seras comme neuf, juste avec quelques points."

Je souris un peut amusée mais sans moquerie non plus, je le respectais bien trop pour me moquer ainsi de lui, surtout que moi aussi j’avais peur des piqures. Mais thierry en bon médecin m’avait tellement bien piqué que je n’avais rien sentie, je supposais que cela allait être pareil avec son père.

"Après tout cela, si tu veux, je t’invite boire un verre à la maison, ça nous détendra et je pense qu’ont ne l’aura pas volé celui la"

Je lui souris légèrement regardant sont épaule plus croisant ses yeux dans lesquels je me noie encore un peut plus.

J'espérais que Sarah m'aimait un peu quand même car personnellement, moi je crois que c'était vraiment le cas. Je ne connaissais pas vraiment ce sentiment, mais il était tellement fort...il me poussait littéralement vers elle. Tout en marchant, j'essaie d'imaginer ce qui se passerait si jamais je venais à perdre connaissance. Mauvaise idée que de penser à tout cela à mon avis, mais je ne pouvais pas m'en empêcher non plus. Etre médecin nous obligeait constamment à voir également le pire et c'est ce que je faisais dans mon cas aussi. Je voyais personnellement mal Sarah me traîner jusqu'à l'hôpital, même si la distance n'était pas énorme. Elle n'en aurait pas la force vu ma carrure. Et puis je n'aurais pas voulu qu'elle se démonte le dos juste pour moi.
Elle aurait toujours la possibilité d'aller jusqu'à l'hôpital et ramener des secours, ou alors elle utiliserait son portable ou le mien pour contacter l'hôpital. Finalement, je pouvais me rassurer, il y avait pas mal de moyen pour qu'elle puisse m'acheminer malgré tout aux urgences.

Enfin, je cesse de me poser ces questions lorsque je passe la porte de l'hôpital. Toujours conduit par Sarah, je la laisse me guider dans le hall pour me faire asseoir sur un banc. J'appuie alors doucement mes coudes sur mes genoux, soupirant doucement tandis que ma vue avait commencé à se voiler un peu. J'avais quand même perdu pas mal de sang et continuais d'en perdre d'ailleurs. Je lève alors les yeux vers Sarah, entendant sa voix et ne voulant pas plus l'inquiéter. Je lui souris doucement.

"Oui certainement...Je lui ai envoyé un sms pour le prévenir qu'on arrivait. Il ne devrait plus tarder."

Comme neuf ? Il fallait l'espérer en tout cas. Pour le moment, la douleur m'empêchait toujours tout mouvement de mon bras et j'étais donc subitement devenu un parfait gaucher. Bon, il faut avouer qu'en tant que chirurgien, on devenait très vite un peu ambidextre, mais j'avais quand même toujours besoin de mon autre bras. Je ne m'inquiétais cependant pas plus que cela pour le moment, trop préoccupé par le fait de tenir sans perdre connaissance. Un peu de sueur imprègne un peu mon front sous cet effort.

"Ce n'est pas de refus. Je crois en effet qu'on l'aura bien mérité...merci Sarah."

Je lui rends un nouveau sourire lorsque j'entends une voix parler au dessus de moi. Je lève la tête et souris un peu à mon père.

- Je croyais que le Karaté se faisait à main nu là où tu es.

Je souris un peu à mon père. Bien sûr, il me taquinait et j'en avais bien conscience. Je regarde alors Sarah.

"Sarah, voici mon père, Yannick Marshall. Et papa, voici Sarah, la soeur de Rivaul...la vrai."

Mon père me regarde avec étonnement lorsque je lui présente la jeune femme. Il se tourne alors vers elle et montre ainsi la frappante ressemblance qui nous lie lui et moi. En fait, j'étais vraiment le portrait craché de mon père. Si les années ne nous séparaient pas, on aurait pu nous croire jumeaux. Encore qu'il n'avait que 42 ans et ne faisait pas du tout son âge.
A la différence avec moi cependant, mon père aimait beaucoup plaisanter et souriait souvent. Il tend sa main vers Sarah dans un sourire.

- Enchanté Sarah. Je connais très bien votre frère, mais j'ignorais complètement qu'il avait une soeur. Ca me fait cependant très plaisir de vous rencontrer. Est-ce que vous voulez accompagner Thierry le temps que je m'occupe de lui ?

J'attendais, assise à coté de thierry l'arrivée de son père, je me demandais bien comment il était, et oui, j'étais curieuse, ce qui parfois me jouait des tours mais ma fois, je l'assumais et je ne pouvais pas enfouir ce vilain défaut, enfin bon en attendant je regarde thierry avec attention, puis son épaule, il perdait beaucoup de sang, c'était déja bien que nous soyons arrivés ici sans encombre, j'espérais juste qu'il ne s'écroule pas au millieux de la salle d'attente maintenant. Il reste calme, je me demandais comment il pouvait l'etre autant meme, surment dut à son métier, qui exigait beaucoup de calme et de patience, quelque part je l'admirait, il était toujours d'un calme... chose que je n'avais pas forcément, je montais vite dans les tours, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Enfin bon, il me dit qu'il a envoyé un message à son père le prévenant de notre arrivé, je redoutais un peut la réaction du papa pour tout vous dire.. Puis il enchaine en me disant qu'il viendrait voloniter boire un verre avec moi à la maison, ce qui me réjouit beaucoup, je ne peux m'empécher de cacher ma joie, de plus ont y retrouvera surment rivaul et shadowfax, en parlant d'eux.. j'avais presque oublié.. avec ce type au lac, tout c'était enchainé si vite.. mais l'image de shadow revient bien vite et moi voila repartis dans mes pensées, nous n'avions toujours pas de nouvelles, rien.. l'inquietude me gagne de nouveau mais j'essaye de ne rien laisser paraitre, puis lui décide à lui répondre, le regardant, replongeant dans son regard, et lui souriant.

"ça me fait plaisir que tu accepte, d'accore, ont ira dès que ton père aura fini."

Sur ces paroles, je vois un homme s'approché, juste le temps de lever les yeux et il parlait déja avec thierry, mon dieux, la première chose qui me frappe c'est la ressemblance avec thierry, il tenait presque tout de son père.. et l'entente avait plutot l'air bonne ma fois. Puis il m'adresse la parole me disant qu'il était ravi de rencontré la soeur de Rivaul, qu'il ne savait pas qu'il avait une soeur, sa ma fois.. c'était logique.. puis il me tend la main pour me saluer et m'invite à venir avec thierry le temps qu'il s'occupe de lui.

"Bonjour Mr Marshall, enchantée également, oui je suis la soeur de Rivaul, c'est un peut normale que vous ne me connaissiez pas, nous venons de nous retrouver. Oui merci je viens avec plaisir"

Je ne voulais pas en dire plus au père de thierry, thierry lui expliquerait surment, pour le moment je me met à coté du père de thierry attandant que celui ci se lève. J'adresse un sourir à thierry, rien qu'en le regardant je trouvais de la force, ont aurrait dit qu'il était ma force, une raaison de me battre en plus. J'en était certaine maintenant, ce sentiment c'était de l'amour et pas autre chose, peut etre fallait il que l'un d'entre nous, enfin non, les deux, en prenne contience. Ca, l'avenir nous le dira, pour le moment il fallait soigner thierry et retrourner voir shadowfax.

Je continuais de perdre du sang pendant toute la durée de l'attente et surprend un moment le regard inquiet de Sarah qui se pose sur ma blessure. Je tente alors de la rassurer comme je peux en lui faisant un bref sourire. Cependant, je devais bien avouer que l'idée de m'écrouler dans le hall se faisait de plus en plus en moi. Je tenais éveillé avec bien des difficultés, faisant tout pour rester fort et penser à autre chose. Je ne paniquais pas pour autant. Ce n'était pas mon genre et même pas assez. Il faudrait d'ailleurs que je sois plus nerveux parfois, mais j'avais toujours été d'un calme olympien et très stoïque. Je ne prenais pas la grosse tête pour autant et ne me croyais pas non plus supérieur aux autres. Mais le calme faisait partit de moi, on peut presque dire que je ne faisais qu'un avec lui.
Boire un coup dès que mon père aurait fini, j'espérais être encore en état de le faire. Relevant la tête vers celui-ci qui vient d'arriver, je me rends compte que je le vois un peu trouble. Je n'insiste donc pas longtemps sur son visage même si en effet, j'aurais eu quelques petites choses à lui expliquer. Encore qu'après tout, ce n'était pas totalement à moi de le faire non plus.

Mon père sourit donc à la jeune femme et opine doucement de la tête, compréhensif à ses paroles.

- Je comprends oui. C'est bien que vous ayez pu vous retrouver, c'est même le principal je dois dire. Et bien nous allons y aller tout de suite si vous le voulez bien.

Yannick se penche alors doucement vers moi et m'oblige à passer mon bras par dessus ses épaules pendant qu'il me soutien. Je dois avouer que je le laisse faire presque sans vraiment réagir, me sentant de plus en plus mal. J'étais encore conscient, mais j'ignorais pour combien de temps je l'étais et ne voulais toujours pas inquiéter Sarah en perdant connaissance.
Mon père poursuit donc le couloir et on arrive bientôt devant une porte qui donne sur la salle de soin. Il ouvre et délicatement, va me poser sur le lit, me plaçant en position latérale de sécurité. Il sourit doucement alors, passant sa main sur mon visage.

- Il a perdu connaissance, c'est bien ce que je pensais.

Yannick avait bien vu que je n'allais pas bien dans la salle d'attente, pourtant, tout comme moi, il avait un calme parfait et même là, semblait presque prendre la chose très bien. C'était étrange, mais il savait ce qu'il faisait. Il commence donc par appeler une infirmière en lui demandant d'apporter une poche de 0+ et va ensuite se laver les mains. Il prépare le matériel, se relave les mains une nouvelle fois avant de mettre une paire de gants à usage unique. Il revient alors vers moi et enlève mon haut avant de commencer à nettoyer ma plaie pour pouvoir y voir. Comme si de rien était, il reprend la conversation avec Sarah.

- Et sinon qu'est-ce que vous faites dans la vie ?

"Oui biensure, allons y".

Je me lève donc quand le père de thierry m'invite à le suivre et emmène péniblement thierry, le soutenant, je croyais rever, ou plutot cauchemarder.. Thierry allait de moins en moins bien, cela se voyait très bien mais moi, je ne pouvais malheureusement rien faire à mon niveau, je crois que j'avais fais ce que je pouvais pour lui. Son père reste calme malgré l'état de son fils, cela m'étonne, etre calme devait etre de famille à ce que je voyais, et franchement ce n'étais pas pour me déplaire, enfin bon, je vois surtout thierry litéralement se trainer à coté de son père, une fois arrivé dans la salle, son père l'installer sur le lit dans la piece, pis d'un coup, comme ça, tout calme, il me dit que thierry avait perdu connaissance.. o_O... Je reste dans un premier temps sans voix, je me demandais s'il plaisantait ou non.. Je m'avance un peut pour voir, hé bah non, il ne plaisantait pas du tout meme, thierry était bien dans les vapes, je regade son père demander à l'infirmière d'aller chercher un poche de sang, mon dieux, interrieurement j'étais en panique total, et lui? ben je vous le donne en mille, il était tout calme, enfin, il etait habitué, certes ça je veux bien le croire, mais la c'était quand meme son fils.. Enfin bon le père de thierry m'adresse la parole pour me demander...non pas possible.. je reve.. ah non, je ne reve pas, tout en s'occupant de son fils dans les vape qui perd du sang il me demande ce que je fais dans la vie.. un peut abasourdie, je tente de lui répondre en restant calme d'apparence, mais morte d'inquiétude pour thierry.

"Heu.. je suis vétérinaire, je viens de m'installer dans la ville depuis quelques semaines.. mais, dites... thierry, comment il va?"

Non pas que je ne faisait pas confiance à son père mais grosse inquietude quand meme..

Evidemment que je me laissais trainer par mon père. J'arrivais à peine à tenir debout alors bouger les jambes pour marcher...C'était extrêmement difficile même si je le faisais quand même un peu. Cependant, au moment d'entrer dans la salle de soins, je perds tout à fait connaissance. Cela n'échappe pas à mon père qui ne dit pourtant rien et m'installe tranquillement sur le lit comme si de rien était. Il commence ensuite à s'occuper de moi tout en discutant avec Sarah de la pluie et du beau temps, ce qui ne manque pas d'impressionner la jeune femme. Je dois dire qu'il y a de quoi. Je n'étais pas mieux que mon père dans ce domaine. Moi aussi j'étais toujours très calme et prenais très bien les choses, mais mon père était presque pire que moi. C'était à croire qu'il mettait ses sentiments de côté et qu'il était froid comme de la glace, que rien ne pouvait l'atteindre. Et pourtant, quand on lui parlait un tout petit peu, on se disait bien qu'il ne pouvait pas être un tel homme. Non, il était juste très calme.
Il rince donc la blessure avant de la désinfecter, toujours avec des mouvements très fluides et précis. L'infirmière revient alors et s'occupe de la perfusion. Heureusement que je n'étais pas éveillé, sinon j'aurais déjà hurlé et sauté jusqu'au plafond si j'avais vu le cathéter entrer dans mon bras...rien que l'imaginer d'ailleurs.
Mon père endors la zone dans mon dos pour pouvoir faire les points tranquillement tout en se tourant vers l'infirmière qui va sortir.

- Merci beaucoup Lucie. Je vous appellerais si j'ai de nouveau besoin de vous.

La jeune femme rend son sourire au médecin qui écoute les paroles de Sarah. Tiens, elle était vétérinaire ? C'était pas mal du tout ça.

- Vétérinaire ? Finalement nous faisons un peu le même métier bien que les patients soient très différents.

Il sourit toujours alors qu'il prend à présent un kit de suture. Il commence alors à me faire des points et finalement, fort heureusement je suis dans les vapes car sinon, ça n'aurait pas tardé. Mon père sourit de nouveau avant de répondre à la jeune femme.

- Il ira bien ne vous inquiétez pas. Finalement, c'est même bien qu'il ce soit évanouie parce qu'il est tellement tendu quand on doit lui planter des aiguilles dans le corps que le soin devient un cauchemar...en fait, je crois que c'est la première fois que je le trouve facile à soigner.

Rigolant un peu, il continue ses soins sans aucune inquiétude. Ou en tout cas, s'il l'est, il ne le montre vraiment pas du tout.

- Et sinon vous êtes mariée ? Surtout n'hésitez pas à me dire si je suis indiscret.

Je regarde encore et toujours le père de thierry s'afférrer auprès de son fils, toujours aussi calme ma fois, l'infirmière vient lui poer une perfusion, je me souviens alors que thierry m'avait dit qu'il avait une peure panique des aiguilles, je souris un peut me disant que fort heureusement il n'aurait pas à voir ça, mais son père me trouble, non pas qu'il ne soit pas gentil, loin de la, mais son calme, c'était très déroutant meme.. Enfin bon, il avait l'air de bein maitrisé ce qu'il faisait, heureusement me direz vous ! Ensuite il fait une injection à thierry pour finalement le recoudre, personnelement cela ne me choquait pas en tant que vétérinaire, bon ce n'était pas franchement pareil mais des points en soit ce n'était rien du tout, mais j'avoue que si je devais parsser par la, enfin je veux dire, de plus gros points que ceux que m'avait fait thierry à la main, je n'aurais surment pas été rassurée non plus, peut etre meme paniquée qui sais.. Finalement le père de thierry répond à ma phrase tout en recousant thierry, euh oui, vraiment déroutant ce Mr Marshall.. Il n'avait vraiment pas l'air inquiet pour un rond, enfin bon je souris un peut ne quittant thierry des yeux que pour répondre à son père.

"oui ce n'est pas si différent, nous soignions, vous des humains, moi des animaux, mais je pense que les deux sont quelques fois rebels"

je rigole un peut imaginant la scène si thierry avait été contient, ça aurrait peut etre donné ma fois, et puis, je ne sais pas si je commançais à m'habituer à ce que son père soit très calme, meme en soignant son fils mais je me sentais à l'aise avec lui et je savais que thierry ne riquait rien.

"Très bien merci, mais à le voir comme ça, je veux dire, c'est impressionnant.. Oui d'apprès ce que j'ai compris il n'aime pas trop tout ce qui est aiguille, j'avoue que je ne suis pas mieux non plus"

Finalement il me demande si je suis mariée, il était indiscret? non personnelement je ne voyais rien d'indiscret la dedant, de toute façon c'était un homme marié depuis quelques années déja, donc, pas de problèmes à ce que je réponde à cela

"Non je ne suis pas mariée, je n'ai pas beaucoup de chance de ce coté la, je n'ai pas encore trouvé l'homme qui partagera sa vie avec moi"

Ayant fini ma phrase je regarde thierry, je crois que j'avais mentis, oui voila, j'avais mentis, je crois que j'avais trouvé celui que j'attendais depuis trop lontemps, celui qui avait fait chaviré mon coeur, qui avait risqué sa vie pour moi, et bien d'autres choses encore.. Je regarde juste thierry espérant qu'il se réveil bientot, et qu'il n'y aurait pas de complications.

Et le calme, aussi déroutant soit-il, continuait d'habiter le médecin qui s'afférait efficacement auprès de son fils. Il avait déployé un champ stérile pour pouvoir faire ses points lorsque quelqu'un toque à la porte. Il se tourne un peu et un manipulateur radio vient demander si on a besoin de ses services. Yannick se dit que ce n'est pas une mauvaise idée et l'invite à entrer pour prendre un cliché au niveau de la blessure de son fils. La radiographie et rapidement faite et le manip sort disant qu'il reviendrait très vite avec les résultats.
Yannick sourit un peu à la remarque de Sarah. Rebelles, oui c'était le cas le dire. Vraiment une chance que Thierry ne soit pas là psychologiquement pour voir et entendre cela.

- En effet oui...et je me dis même parfois que les humains sont pire que les animaux. Enfin entre nous, je ne le sais pas vraiment puisque je n'ai jamais soigné de chien, chat, singe ou j'en passe.

Bien qu'en parlant de singe, ça restait à voir. Oh non bien sûr, Yannick ne pensait pas à son fils qui avait plutôt hérité d'un autre trait particulier de la famille : quasiment imberbe, mais plutôt à certains patients dont on cherchait souvent où faire une ouverture sans trop à avoir à raser...
Yannick sourit cependant de nouveau à Sarah qui, après avoir rit, reprend la parole. Il lui répond toujours sur le même ton calme et, après avoir changé de gant suite à la radio, avoir repris son travail minutieux de points.

- Impressionnant ? Vous voulez dire, le savoir inconscient ? Hum...C'est vrai que ça fait un petit quelque chose quand même. Et il n'aime même vraiment pas du tout tout ce qui est aiguille. Parfois j'en viens à me demander comment il a pu faire médecin, mais ce ne sont que les aiguilles qui lui sont destinées qui lui font cet effet, alors...Enfin, il ne devrait pas tarder à reprendre connaissance.

La perfusion sanguine était passée presque à ma moitié déjà, et jetant un regard dessus, Yannick avait déclaré que le réveil de son fils était imminent. Il avait raison.
Alors que mon père et Sarah continuaient de discuter, bien que je puisse pas arriver à comprendre de quoi, je rouvre faiblement les yeux, ayant du mal à replacer dans mon esprit ce qui s'est passé.
On ne peut pas encore voir que je viens de me réveiller, pourtant, mon père suspend son geste et pose doucement les instruments pour poser sa main sur mon épaule.

- Thierry ? Je suis en train de te faire des points alors ne bouge pas surtout d'accord ?

Il fallait que l'information m'arrive au cerveau à vrai dire. Cela fait, je commence par répondre, doucement, encore un peu dans le cirage.

"Ouais...d'accord..."

Et soudain, je réalise ce qu'il vient de dire et tente de me redresser d'un coup. Je tremble un à travers cet effort et tourne d'un coup la tête vers mon père. C'est alors que je remarque que j'ai une perfusion dans le bras. Je regarde ça avec horreur. Imaginer cet énorme truc dans mon bras c'était...impossible. Je ne tente pas de l'enlever mais me crispe immédiatement. La main de mon père vient cependant se poser sur mon bras et me repousser contre le lit.

- Allez arrête de faire l'idiot va. Couches toi et laisse moi terminer. Ne bouge pas surtout.

Yannick savait à présent que le soin serait bien moins plaisant, mais bon, il n'avait pas vraiment le choix non plus. Je n'ose plus bouger, restant sagement allongé, mais toujours terriblement crispé. Mon père reprend ses points, mais il a bien du mal à présent à planter l'aiguille dans ma peau durcit par le stress. Une chance que la zone où il travaille soit endormit, mais l'un n'empêchait pas complètement l'autre pour autant.

Soigner des singes ? ah non je n'avais pas encore testé, peut etre un jour qui sais, ça pourrait etre intéressant je pense.. Je souris un peut à cela.

"oui enfin, les singes je n'ai pas encore fait"

Je regarde toujours faire yannick, il avait des gestes précis, mesuré et il faut bien l'avoué, tout comme thierry c'était un vrai pro a mes yeux, tout dans le calme et la douceur, effectivement thierry ne m'avait pas mentit, son père devait etre un très bon medecin, je lui mettrais bien ma vie entre ses mains sans soucis je crois, enfin, je n'ai pas vraiment envie d'en arrivé la non plus, je vous rassure! Je pensais toujours thierry incontient, mais finalement non, il reprend contience, mais je ne m'en apperçois que quand son père lui parle, ce qui ma fois tombe pas mal, il n'avait pas pu relever le regard que je pouvais avoir sur thierry, enfin, en meme temps je le cachait bien aussi. Je vois donc thierry reprendre doucement connaissance, enfin, bien qu'un peut vazeu quand meme, mais je suis étonnée et contente aussi à dire vrai quand je vois qu'il ne bouge pas aux paroles de son père, enfaite, il n'avait pas si peur que ça... Oups.. je crois que jepense trop vite moi.. Car la, je vois mon thierry limite s'affoler en voyant la perf et son père qui le recoud, l'espace d'un instant je me demande s'il n'allait pas arraché sa perf, mais finalement non, je m'appeçoit allors qu'il était bien pire que moi.. je regade son père qui le recouche presque immédiatement sans broncher, ou presque, pas rassurer le grand garçon qui avait prit ma défence au lac un peut plus tot, je souris intérieurement, sans me moquer bien entendu, je tenais bien trop à lui pour me moquer comme cela. Machinalement je m'avance vers lui, me disant que ma présence pourrait peut etre le rassurer, je lui prend la main doucement le regardant et lui souriant.

"Hey, ne t'énerves pas, ça va aller vite si tu ne bouges pas, de plus ton père fait un travail fantastique, tu seras bientot sur pieds."

Yannick sourit à la réponse de la jeune femme. Donc niveau singe, elle avait presque moins d'expérience que lui finalement. Enfin, tout dépendait de ce qu'on entendait par singe n'est-ce pas ?
Enfin, le moment n'est plus à la rigolade lorsque Thierry se réveil. Le pauvre papa a alors bien du mal à pouvoir continuer son soin tranquillement et on comprend mieux pourquoi il s'est un moment arrêté dans son geste pour prévenir son fils de ce qu'il est en train de lui faire.
Cependant, l'effet, bien qu'il n'est pas immédiat, est bien là et Thierry se crispe rien qu'à l'idée et à la vision de ces aiguilles.

Allongé sur le matelas comme mon père m'avait mis et comme je m'étais réveillé, j'essaie de respirer calmement pour apaiser un peu ma crispation. Seulement, l'effet n'est pas vraiment présent et je continue de respirer rapidement, crispé à bloc.

- Allez Thierry détends toi fiston. Tu sais bien que c'est beaucoup plus difficile pour moi comme ça.

Je le savais oui, mais de là à me calmer, c'était quand même encore bien trop me demander. Je lui répond doucement.

"Oui je sais papa...Excuses moi, mais je n'arrive pas à me détendre."

J'étais peut être un grand garçon et qui plus est qui donnait lui même des piqûres, mais les recevoir, c'était beaucoup trop. Et encire, si ce n'était que les piqûres, mais c'était tout ce qui ressemblait de près ou de loin à une aiguille. Autant je n'avais pas hésité un seul instant à m'interposer face à un couteau de chasse cranté, que je tremblais devant une ridicule et inoffensive petite aiguille.
C'est alors que je sens quelqu'un prendre ma main et bientôt, la voix de Sarah se fait entendre. Je lève les yeux vers elle, un peu étonné de la voir là puis lui fais un pauvre sourire crispé.

"Sarah...Merci. Je lui fais confiance tu sais, mais...Je n'aime vraiment pas les aiguilles, c'est plus fort que moi."

Je ne bouge cependant plus d'un poil, ce qui était déjà pas mal finalement, mais j'étais toujours très crispé. On pouvait voir Yannick bien plus concentré qu'avant à présent, et faisant des efforts pour faire bien et vite...Ce qu'il faisait sans aucun doute.

Oui enfin je n'avaois pas encore eu l'occasion d'en soigner, mais connaissez vous beaucoup de gens qui ont des singes chez eux ? personelement non, et encore heureux, je n'imagine meme pas les pauvres bêtes, et puis ceux qui en avaient se gardaient bien de les emmener chez le véto quand quelque chose n'allait pas, ils ne voulaient pas risquer d'etre dénoncé, ce que je ferais sans aucun doute... Pour le moment je suis àa coté de thierry, lui tenant la main, je regarde le père de thierry faire son travail comme il le peut, son visage avait changé, il avait l'air plus concentré à se dépecher, enfin vous me direz que j'a peut etre l'air ridicule à tenir la main de thierry comme cela, mais pour ma part je pensais que ça pouvait l'aider, moralement surtout, mais je crois que la aussi je me plantais royalement, il n'avais surment pas besoin de mon soutien pour le moment, il faisait confiance à son père, c'était juste l'aiguille, ma fois, que puis je faire contre une aiguille ? je vous le demande.. et oui, pas grand chose.. je lui sourit à ses paroles.

"oui je sais, mais il a presque fini la, ton calvère est terminé, ou prsque, mais tu poura te venter de m'avoir fait une belle peur toi quand meme."

Je repars dans mes pensée, restant silencieuse, je repense à ce type, il aurait vraiment pu nous tuer, et pourquoi ça devait tomber sur moi ?... ça devait etre la fatalité surment. Mais le pire, c'est que thierry aurait pu perdre la vie pour moi..Et ça, par contre je n'avais pas de réponses, était ce pour rivaul, pour moi, pourquoi, bof après tout, c'était du passé, il allait etre guérrit très vite et cette histoire sera oubliée très vite. Enfin, peut etre pas après tout, je pense plutot que plus tard nous en rierons, il faut quand meme avouer qu'en une journée je crois que j'aurais vécu plus de choses qu'en 2 ans, c'est fou ça.. mais je crois que j'aime ça, ici, dans cette ville je me sentais bien pour la première fois de ma vie, j'avais des gens sur qui je pouvais compter, un frère aussi, et un chien qui m'étais fidèle, mon beau et courageu shadowfax, tiens d'ailleurs, il allait falloir que je pense sérieusement à aller à la maison pour voir si tout allait bien, mais d'un autre coté.. hors de question de laisser thierry ici, il m'avait promit un verre après tout, et allez savoir pourquoi, j'y tenais à ce verre ! Je regarde ensuite yannick, il me semblait qu'il avait presque fini, ou du moins, qu'il en était pas loin.

Non en effet, les singes étaient assez rares chez les particuliers, par contre, ils étaient très fréquents dans les zoos. Enfin, apparemment, Sarah ne faisait que dans les animaux domestiques pour le moment. Chien, chat surtout, et sans doute chevaux, vaches, moutons, poules...bref, tous les animaux que nous pouvions très fréquemment dans une contrée comme la notre.
Enfin, Sarah me tenait toujours la main et je la regarde toujours moi aussi. Elle tentait de me rassurer, mais ce n'était pas du tout évident. J'étais vraiment tendu à bloc et malheureusement, face à une si petite aiguille pourtant, la présence de Sarah ne changeait rien.
C'est alors qu'on toque à nouveau à la porte et le manipulateur radio dépose une enveloppe sur le comptoir à l'entrée, faisant signe à mon père avant de disparaître.
Bon sang que c'était gênant. Je me retrouvais comme un gamin avec Sarah. Elle me tenait la main comme une maman le ferait avec son fils qui a peur d'aller chez le dentiste...et finalement c'était pas très loin de ça. Je souris cependant à ma "maman improvisée" avant de lui répondre.

"A ce point ? Pourtant je ne crois pas qu'il y avait vraiment de quoi s'inquiéter tu sais."

Comme mon père, j'avais cette tendance à vraiment dédramatiser les choses. Le fait que j'ai perdu connaissance ne signifiait rien pour moi. Enfin, mon père de faire les points de suture. Il soupir doucement une fois terminé et jette ce qu'il a utilisé dans les emballages appropriés.

- C'est bon j'ai terminé. Je regarde vite fait tes radios et je fais ton bandage ensuite.

Yannick sourit un peu, soulagé surtout d'en avoir terminé. Il va ensuite prendre les radiographies, ouvre et les affiche. Il reste un moment silencieux, semblant chercher quelque chose sur les clichés, mais finalement éteint le néon et va de nouveau se laver les mains. Il prend alors une nouvelle paire de gants et vient poser une compresse sur ma blessure. Cela fait, il retire ses gants et va prendre une large bande qu'il déroule pour bien fixer mon épaule.

- Tu as eu de la chance, l'os n'a rien eu. Il a juste servi de rempart, mais celui qui t'as poignardé n'a pas frappé assez fort pour l'entamer. Je vais t'immobiliser le bras pendant deux semaines le temps que ça cicatrise bien. De toute façon, hors de question que tu travailles avec une blessure ouverte comme ça.

Je reste silencieux aux paroles de mon père qui va ensuite chercher une attèle pour me maintenir le bras contre le corps. Je le laisse faire, toujours immobile et un peu calmé bien qu'encore crispé par la perfusion.

"Tu comptes me l'enlever quand ?"

Je grimace en disant cela, mais mon père jette un petit coup d'oeil à Sarah avant de rigoler un peu. Apparemment, le fait que je n'aime toujours pas les aiguilles le faisait bien rire.

- Ne le jugez pas trop vite Sarah, il n'est pas spécialement peureux habituellement...juste devant les aiguilles.

Thierry me dit qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, non vraiment, il était tombé dans les vapes après avoir perdu je ne sais combien de sang, par un coup de couteau sur l'omoplate, mais il n'y avait pas de quoi s'inquiéter..Rahlala.. néanmoins je lui souris

"Biensure que si il y avait de quoi, tu as perdu pas mal de sang"

En revanche il est vrai que la situation pouvait parraitre assé drole finalement quand ont regarais bien, j'étais la, à tenir la main de thierry, oui voila, comme un petit enfant comme si je tenais un petit enfant par la main chez le docteur ou le dentiste, puis finalement, voyant que cela ne servait à rien, sinon à etre peut etre la risée de son père, yannick, je lui lache la main et me lève un peut marcher, la, je vois un homme qui apporte des radios apparament celles de thierry, puis finalement revient vers lui commançant un panssement, je vais m'assoir non loin d'eux pour attendre la fin de la consultation, enfin, si ont peut appeler ça comme ça..Finalement thierry demande à son père quand il fallait qu'il fasse enlever les fils, tiens, ça me rappel quelqu'un moi, pas vous ? je souris légèrement dans mon coin, c'est marrant quand ont y réfléchit bien, que l'ont soit médecin, vétérinaire ou autre, dans ces situations la, nous avons tous partiquement les memes phrases. Mais pour le moment je reste sur ma chaise pour ne pas gêner et attend qu'ils se mettent d'accore tous les deux.

(roh la mini post.. la honte.. dsl mais pas d'inspiration Embarassed

)

Sarah finit par me lâcher la main. Apparemment, elle devait se dire que ça faisait trop maman poule, mais pourtant elle avait quand même réussit à me calmer un tout petit peu peut être ? Bon d'accord, ce n'était pas vraiment sûr, mais l'espoir fait vivre non ?
Enfin, je dois avouer que je suis bien soulagé lorsque mon père termine de me bander le bras et d'autant plus lorsqu'il annonce que la radio est bonne. Au moins, je n'aurais pas à subir plus longtemps tout cela. Cela m'ennuyait déjà assez d'être immobilisé pendant deux semaines, mais je savais que c'était pour mon bien.
Je laisse mon père me passer l'espèce d'écharpe et me rallonge ensuite doucement, regardant la perfusion dans mon bras gauche. J'espérais vraiment qu'on allait rapidement me retirer tout ça. Je n'aimais pas du tout l'idée d'avoir un truc aussi gros et pointu planté dans le bras.
Enfin heureusement, la perfusion se termine et mon père la retire doucement avant de mettre un pansement sur mon bras.

- Il faudrait vraiment que tu te calmes avec les piqûres. Ca te laisse des marques à chaque fois de te crisper comme ça.
"Merci papa...Je sais oui. J'y peux rien, je suis désolé."

J'essayais bien de faire un effort à chaque fois, mais ça ratait toujours. Je regarde alors Sarah et lui souris un peu tout en me levant alors que mon père m'a libéré de la transfusion.

"Merci Sarah...Il est peut être temps que je te ramène pour de bon cette fois non ?"

Après tout, ne nous étions-nous pas promis de boire un verre ? Et puis il fallait qu'on voit si Rivaul et Shadowfax allaient mieux.
Mon père s'avance alors vers elle et lui tend la main avec un léger sourire.

- J'ai été enchanté de vous rencontrer Sarah...et merci de vous être occupé de Thierry.

Je souris voyant la tete de thierry devant cette méchante ferusion, encore une fois je ne me moquais pas, je n'aimais pas cela non plus, mais je ne pense pas que je paniquais autant que lui devant cela, enfin, cela me faisait rire mais si thierry me voyait face à une araignée, une simple araignée, il rigolerait bien aussi je pense, pour une vétérinaire, avoir peur d'une simple et inofancive araigné ce n'était pas mal non plus, et oui, devant ces petites bêtes ja paniquais totalement, et il aurait tout le loisir de prendre sa revanche à son tour. Enfin, en attendant je vois son père lui retirer la perfusion, apparament thierry avait reprit tous ses esprits et pouvait sortir d'ici, tant mieux, deux fois à l'hopital en une journée, cela était un peut de trop à mon gout. Voyant thierry se lever, je me lève de ma chaise à mon tour souriant à thierry qui me remerciait et me dit qu'il était temps qu'il me ramène chez moi, pareil ont aurait dit un papa qui remenait sont enfant à la maison presque. Enfin oui, je préférais qu'il soit avec moi, je ne me sentais pas encore très confiante de renter chez moi avec les malades qui trainent dans le coin, et franchement, je n'avais vraiment pas envie de recroiser la route de l'un d'entre eux.

"De rien, c'est normal, oui nous devrions y aller, c'est une bonne idée."

Très bonne idée meme je dirais, enfin j'allais pouvoir voir si shadowfax allait bien, lui qui avait prit ma défence contre ce chien qui aurait peut etre pu me faire un peut plus de mal, qui sait.. De plus il était peut etre blessé depuis tout ce temps, et je n'aimais pas vraiment cette idée, je voulais m'assurer que tout allait bien, et vite. C'est pendant que je pensais à cela que je vois le père de thierry s'approcher de moi en me tendant la main pour me dire au revoir, je lui souris, moi aussi cela m'a fait plaisir de le connaitre, il m'aura bien impressionnée ma fois, il me remercie aussi de m'etre occupé de thierry, je ne comprenais pas pourquoi il me remerciait, après tout, c'était normal, thierry c'était occupé de moi et m'avait défendu face à ce type.

"J'ai été enchantée aussi Mr Marshall, mais de rien vous savez c'est normal, je crois que tout le monde aurait fait pareil je pense"

Je salue donc le père de thierry en lui souriant et attendant thierry pour rentrer à la maison.

(thierry tu fais le prochain post à la maison?)

Je n'avais pas fait attention que Sarah souriait un peu en me voyant regarder la perfusion d'un air mauvais. Cependant, j'étais tellement inquiet face à ce simple objet que je n'allais même pas tenter de le retirer. Je relève doucement la tête et la regarde alors. J'ignorais qu'elle avait peur des araignées pour l'instant et en effet, pour un vétérinaire ce n'était pas génial, d'autant que ces petites bêtes venaient de plus en plus dans nos pays comme animaux de compagnie...et le pire, pas toujours illégalement. Enfin, une fois debout, je me tourne vers Sarah, espérant que malgré tout, je n'avais pas été trop long. Je savais qu'elle s'inquiétait pour son chien et j'espérais donc moi aussi que tout allait bien là bas. Bon on le saurait déjà aussi vite car j'espérais bien que cette fois, rien ne nous obligerait à revenir à l'hôpital. C'est vrai qu'on dit jamais 2 sans 3, mais tout de même.

"D'accord, on y va alors."

Je lui souris tandis que mon père vient lui dire aurevoir. Se retournant vers moi après l'avoir fait, je perçois son regard et fronce un peu les sourcils. Malheureusement, je ne comprenais que trop bien ce qu'il voulait dire. Il vient cependant vers moi et me fait la bise avant de me regarder dans les yeux d'un air qui veut beaucoup trop en dire à mon sens.

- Rentrez bien alors...et toi profites bien de ton repos pour en profiter hein ?

Je grimace un peu. J'avais parfaitement compris ce qu'il voulait dire et me tourne un peu vers Sarah. Je rougis faiblement ce qui ne manque pas de faire éclater mon père de rire avant qu'il ne me donne une bonne bourrade dans le dos...heureusement l'autre côté. Je soupir doucement et lui souris finalement.

"Tues pas trop de patients pendant mon absence papa."

Je lui souris d'un air amusé avant d'aller près de Sarah que je prends doucement par le bras pour l'entraîner dehors. Nous allons alors droit chez elle.

(je poste)